Troisième étape des aventures nipponnes de Rémy (1)(2), qui nous fait découvrir un colosse vénérable et vénéré…
Bien qu’étant située au cœur d’un environnement fort agréable, coincée entre les Alpes Japonaises et la région de Shirakawa-Go (patrimoine mondial de l’UNESCO), la petite ville de Takayama reste en marge du principal flux de touristes venus de l’étranger.
La ville à pourtant un charme fou, particulièrement en hiver (très neigeux dans le secteur), avec ses petites rues à taille humaine, ses maisons en bois et ses multiples temples. Dans l’enceinte de l’un d’eux (le temple Hida-Kokubun-Ji) se dresse un ginkgo tout à fait hors norme.
Il faudrait sortir toute la batterie des superlatifs imaginables pour espérer retranscrire l’impression qu’il dégage…
Géant, vigoureux, colossal, éternel… Quel arbre !
Trois chiffres pour se faire une idée :
Hauteur : environ 30m
Périmètre du tronc : 10m au bas mot
Âge estimé : 1 200 ans
Jugez vous-même….
Magique… Légendaire…
Merci pour cet article.
Dans le dernier numéro de la garance voyageuse, il y a un excellent article sur un Ginkgo de Corée du sud : celui de Yonggye. Agé de 700 ans, l’arbre se situait dans la zone d’emprise d’un barrage crée en 1987. Menacé de disparition, il a été surélevé de 15 m de hauteur en une dizaine d’années grâce à un système de vérins. « … Le travail de soulèvement commence. On soulève l’arbre de quelques centimètres puis on insère de la terre fertile dans l’espace créé. On laisse alors les racines coloniser cette zone, en arrosant régulièrement : puis on recommence à soulever… ». Aujourd’hui l’arbre semble avoir survécu à la modification de son environnement. Un véritable travail pharaonique pour ce Ginkgo sacré.
A priori ce serait celui-ci :
http://blog.naver.com/PostView.nhn?blogId=tjdrhd3030&logNo=140145451442&categoryNo=108&viewDate=¤tPage=1&listtype=0
http://data.kdata.kr/page/Gingko_tree_in_Yonggye-dong
http://waegook.blogspot.fr/2008/02/yonggye-dong-gingko-tree.html
une recherche d’image google:
https://www.google.fr/search?q=%EC%B2%9C%EC%97%B0%EA%B8%B0%EB%85%90%EB%AC%BC+%EC%A0%9C175%ED%98%B8&client=firefox-a&hs=Hgx&rls=org.mozilla:fr:official&channel=rcs&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=yCFxU_KpL6TT0QWYioDABg&ved=0CAgQ_AUoAQ&biw=1366&bih=672
Prenez le temps de regarder le premier lien, il y a des photos du chantier, la structure mise en place est hallucinante (bas de page), chez nous, un bon coup de pelleteuse aurait fait l’affaire, on a vite fait de se résoudre à détruire un arbre…
Merci de nous faire rêver!
j’aime bien la petite statuette posée dans un creux de l’arbre, ce ginkgo est un véritable monument vivant.
Ce qui m’étonne, c’est de voir qu’il soit taillé fortement comme les autres sujets présentés dans un précédent article.
La taille à un côté drastique, à l’inverse de la taille de niwaki, qui est autrement plus subtile!
Encore un article nippon de Rémy avec de superbes spécimens à venir…
Énorme ! J’ai lu quelque part que les très vieux Ginkgo portent des protubérances caractéristiques appelées « chichi » ; celui-ci en est dépourvu, la faute à une taille trop sévère ? Bravo et merci du partage
On en voit, me semble-t-il, au dessus de l’écriteau, en haut à droite (photos n°3 et 4), mais aussi à gauche le long du tronc. Plutôt discrets quand on voit certains Ginkgos dégouliner, si je puis dire, de Chichi.
Bien vu, si Remy en a pris un en gros plan ce serait chouette de l’intégrer ; cette particularité étant propre à cette espèce mériterait sinon au moins un lien explicatif