Retour au Pays Basque pour continuer la série sur les arbres rencontrés au cours de l’été 2012 (articles précédents par ici).
Commençons donc la visite, non pas par le châtaignier de la première photo que je vous présenterai plus loin, mais par un citadin, le platane du café Ttipia rencontré à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Ce n’est pas à proprement parler un arbre remarquable, mais plutôt une « curiosité arboricole », dixit Damien.
Il a la particularité d’enserrer délicatement avec de minces langues de bois, le pied du panneau présentant la carte du café, le menu semble à son gout!
Ce phénomène n’est pas rare, la revue « la Hulotte » qui leur consacre, au milieu d’autres originaux, une galerie photo (à voir par ici), les a nommés les ferrailleurs!
Quittons maintenant la ville pour la forêt des Arbailles à Saint-Just-Ibarre.
Partis pour une petite randonnée (détails ici) vers la source de la Bidouze et sa jolie grotte (là), nous avons rencontré dans la première partie du circuit de nombreuses trognes de hêtres donnant au site un caractère mystérieux!
Un des plus singuliers spécimens, à mon avis, est ce hêtre au gros nez qui se trouve être aussi un avaleur de pancartes (merci la Hulotte!), c’est très certainement un ami au frêne Homer Simpson!
Les autres arbres ont un aspect plus tourmenté, typique des anciennes trognes délaissées du pays basque…
Note : j’ai fait deux galeries pour ne pas alourdir trop le chargement des images…
La variété des formes est étonnante, j’imagine l’impression que ces arbres peuvent donner la nuit au clair de lune!
Finalement après la balade, qui s’est avérée plus difficile qu’annoncée sur le guide, nous avons continué notre route vers d’autres cieux et d’autres arbres. En effet, à quelques kilomètres de là, j’entrevois dans une ferme, une cime morte d’un châtaignier semblant de belle taille…
En cherchant à le rejoindre par la mauvaise route, le hasard nous a amené à faire demi tour juste devant cet autre châtaignier situé entre Guillamunia et Ametzague.
Une fois de plus nous avons à faire à une trogne dont on a toutefois (à priori) préservé deux branches basses, peut-être pour l’ombrage du bétail où pour augmenter la production de châtaignes?
Compte tenu du gabarit, il méritait bien que je sorte le décamètre!
Verdict, 7.80 m de tour, ce qui plus qu’honorable, et qui conclura les découvertes arboricoles sur la commune de Saint-Just-Ibarre (l’autre châtaignier après vérification étant de taille ordinaire), mais pas les découvertes de la journée, à suivre dans un prochain article…
Localiser sur la carte le platane (1), les hêtres (approx.) (2), et le châtaignier (approx.) (3)
C’est juste magnifique…!
Une foret qui peut inspirer des Auteurs d’Héroic fantasy !
Il y a de tout dans cet article !
Des curiosités, des géants, des photos superbes et une narration point par point.
Je ne crois pas avoir déjà réussi à agencer les photos comme tu l’as fait.
Le rendu est très intéressant sans pour autant surcharger l’article.
Tu as fait une manipulation spécifique pour obtenir ce résultat ?
L’ambiance à travers les deux galeries principales est magique, ce vert et ce contraste avec les jeux d’ombre et de lumière sont sublimes
Merci pour les commentaires, ces forêts de trognes dégagent vraiment une ambiance particulière, un sujet inépuisable à photographier…
J’avoue avoir aussi eu une certaine chance ce jour là!
Damien, pour répondre à ta question, il suffit d’aller dans la bibliothèque de photo (ajouter un média) de sélectionner sur la gauche « créer une galerie », sélectionner les images puis cliquer sur « créer une nouvelle galerie » en bas à droite et de faire les réglages de la galerie (type, ordre des images…).
Je trouve cette agencement pas mal pour des séries de photos « secondaires »…
Je viens d’essayer, j’ai saisi le principe après quelques essais à blanc.
Merci beaucoup, je ne m’étais jamais servi de cette fonctionnalité, et elle va beaucoup me servir à l’avenir ! C’est super pratique 🙂