Histoire de Saules en Scarpe-Escaut

Voici une petite vidéo sur les saules têtards réalisé par les services de Parc naturel régional Scarpe-Escaut (Nord-Pas-de-Calais).

Symbole du Logo du Parc naturel régional Scarpe–Escaut, le saule tétard impose sa gracieuse silhouette, seul ou en alignement. Implanté en bordure de fossés pour pomper l’eau et offrir de l’ombre au bétail, il est devenu le symbole des prairies humides et donc des paysages de Scarpe-Escaut.

 

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5 réflexions sur « Histoire de Saules en Scarpe-Escaut »

  1. Bonjour,
    j’ai visionné jusqu’au bout cette vidéo sur les  » saules têtards « ; manifestement les vieux saules sont creux et meurent des mauvais traitements ( taille drastique :  » Un SAULE ça se taille !!! » ) qui leurs ont été infligés pendant des décennies, et je pose les questions suivantes :
    >> Manifestement il n’ y a plus de raisons économiques dans cette mini-région de tailler les saules de manière si drastique, pourquoi ne pas laisser ces saules en port libre ? ou au moins les plus jeunes ?
    >> Si certains saules « doivent » être taillés, pourquoi ne pas faire travailler de véritables arboristes-grimpeurs ? ( et pas des « coupeurs de branches » tels que celui que l’on voit dans le film, et payé par le parc régional en plus ! )
    >> Ces petits saules qui sont replantés ( pour remplacer les vieux saules morts d’avoir été massacrés pendant des décennies ) pourquoi les transformer en « moignons » dés leurs premières années ? et ne pas les laisser en port libre ?

    Nous avons le même problème dans le midi de la France avec les oliviers et les platanes :
    >> beaucoup d’ oliviers ne sont plus récoltés ( olives ) mais on continue à les tailler de manière drastique ( à les massacrer ), sous le prétexte pseudo-scientifique que :
    –  » Un OLIVIER ça se taille ! ( qui fournit du travail , de l’argent, à des « coupeurs de branches )
    >> des dizaines de milliers de platane d’ alignement sont morts et continuent de mourir, du fait de la maladie du chancre du platane, très souvent véhiculés par les outils de taille. Et quand on parle de gestion du platane, on entend toujours :
    –  » Un PLATANE ça se taille ! »

    Ces leitmotivs, que je suis fatigué d’entendre ressassés, tels des paroles d’ « évangiles » ( paroles du « coran », serait plus d’ actualité !) je les ai traduits en :
    – UN haut-LIVIER SA SE TAILLE !
    et
    – UN PLAT’ àne SA SE TAILLE !

    La caricature de  » Un saule ça se taille !  » est beaucoup moins évidente, je laisse la recherche a quelqu’un de plus concerné par les  » SAULES-MOIGNONS  » que moi …
    Amen, la messe est dite !

    • Je peux comprendre ton point de vue, j’ai mis du temps à comprendre l’intérêt des arbres têtards.
      Dans le cas des anciens saules têtards (ainsi que pour les frênes et les hêtres, et d’une manière générale pour les essences à bois peu durable), il est nécessaire d’intervenir pour les maintenir, en Meuse je vois nombre de vieux saules totalement écroulés, au pays basque les hêtres s’écroulent aussi…
      Dans ce cas la taille est drastique, mais c’est une question de coût et de facilité d’entretien par la suite, l’intervention est trop tardive, mais que faire? Une « taille douce » semble difficilement envisageable à cette échelle.
      Il serait peut-être intéressant de n’intervenir que sur les sujets fragiles…
      Quand a recréer des trognes, cela a du sens si l’on valorise le bois et que si l’écosystème présente un déficit en niche écologique, ces arbres creux étant importants dans les zones agricoles entre autres pour les chouettes et les chauves-souris. Cependant cela ne justifie pas de faire que cela, il faut bien entendu laisser beaucoup d’arbres en port libre!!!
      Dans le cas des arbres d’ornement, je pense aux platanes, la taille drastique ne se justifie pas…

  2. Je suis d’accord pour laisser plus d’arbres en port libre.

    Pour ce qui est de l’intervention sur saules têtards, il faut veiller à ne pas attendre 20 ans pour prélever le bois, car dans ce cas il est vrai que l’élagage sera néfaste.
    De plus sur des arbres non taillés depuis des lustres, on ne doit pas tronçonner sur d’épaisses sections, on voit effectivement dans ce cas, le côté ‘porte-manteau’ d’arbres de petites communes ou de particuliers qui n’ont plus que quelques années à vivre suite à tel traumatisme et surtout si les passages se répètent.

    Dans l’ensemble pour les trognes, à partir du moment qu’un arbre est formé de cette manière, un entretien s’impose sur du très long terme.
    On pourra toujours dire que la nature créé elle même du têtard (foudre, coups de vents,…), les sujets tentent tant bien que mal de s’en remettre et c’est comme ça depuis toujours. Mais un certain suivi est nécessaire pour pérenniser cette pratique, les spécimens et favoriser la ressource bois.

  3. Dernier point, il semblerait que la taille en têtard bien menée à intervalles prolongerait la vie des essences peu longévives, en les forçant à réitérer, à conserver des caractères juvéniles et en les transformant en colonies d’arbres (des arbres dans l’arbre).
    De plus elle limite les contraintes sur les structures (moins de prise au vent…).
    Je ne cherche pas vraiment à te convertir, mais certains points sont intéressant à connaitre…

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