Le sapin du Gomm, forêt communale d’Oderen, Haut-Rhin

Philippe Mercklé ancien Krapoteur  et auteur de deux ouvrages sur les arbres du Haut-Rhin [1] va nous présenter ses nouvelles découvertes, en commençant par un magnifique candélabre.

Il s’agit d’un sapin pectiné de taille et de forme exceptionnelles, avec un tronc principal mort foudroyé et 9 charpentières qui ont formé par la suite des troncs secondaires. Ce sujet forme ainsi à lui seul une petite forêt.

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De plus il pousse dans des conditions particulièrement difficiles, d’altitude, de pente et de sol, dans un pierrier.  

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Dimensions:

  • circonférence : 4.15m
  • hauteur : 25 m
  • âge présumé 300 ans

Localisation :

Haut-Rhin / Vallée de THANN / Dans la forêt communale d’ODEREN, au lieu dit GOMM à env. 1000 mètres d’altitude.

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Philippe a aussi réaliser cette cartographie des arbres remarquables, agrémentée de circuits pédestre et cycliste, pour aller à leur découverte en leur nuisant le moins possible…

 

 

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5 réflexions sur « Le sapin du Gomm, forêt communale d’Oderen, Haut-Rhin »

  1. Joli gogant vosgien 🙂
    la photo dans la neige est très réussie, elle fait ressortir toute cette masse végétale impressionnante.
    par contre je reste moins confiant sur l’avenir de ce sapin monumental. La mort puis la pourriture de la tige principale a du descendre jusque dans son pied et risque de le fragiliser lors des prochains des coups de vent…

    L’inventaire présenté des arbres du Ht Rhin est très intéressant et on imagine bien tout l’énorme travail de prospection et de traitement des données pour en arriver là.
    La présentation des résultats mis en ligne est du plus bel effet, très pratique, facile à consulter et fluide : très réussie, bravo ! je serai même tenté de dire que c’est l’une des plus belles présentations d’inventaires que j’ai rencontrées 🙂
    Les mesures affichées sur les fiches d’arbre, datent de quelle année ? Le 1er ou le 2nd inventaire ?
    J’ai hâte de découvrir d’autres jolis arbres alsaciens sur notre blog à défaut de me rendre dans le massif vosgien 🙂

  2. Je dirais justement que ce sont ces conditions difficiles qui font que ce sapin est devenu une plante forte et à part entière.
    Je suis bûcheron et nous effectuons des prélèvements sur des épicéas principalement dans le Jura pour la Lutherie. On ne trouve jamais un bon spécimen en plaine, ni en moyenne montagne, ni même à moins de 1100/1200 m d’altitude, et l’orientation doit être la plus difficile climatiquement pour que le spécimen grandisse très serré et lentement.

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