Et de 6 pour finir l’année en beauté!
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Merci Yves pour ce dernier addendum qui se clôture sur une sacrée réflexion !
Pour avoir lu le livre célébrissime « La Vie Secrète des Arbres », c’est vrai que l’auteur – Peter Wohlleben – y anthropomorphise les arbres. Il parle de relations « parents-enfants », accorde aux arbres des notions telles que la solitude, l’entraide etc…(la page 248 qui parle des séquoias dans les parcs est très démonstrative de cette façon d’humaniser l’arbre).
Quoi qu’on en dise, ça parle aux lecteurs qui découvrent le milieu. Cette façon de parler des arbres créé de l’émotion et parvient à captiver bien plus de monde que le milieu scientifique, beaucoup moins intéressant (ou accessible ?) pour ceux que le monde végétal indiffère.
Les dernières lignes de votre addendum posent une question de conscience et la comparaison avec l’approche du monde animal est très bien choisie. Qu’est-ce qu’il y a de pire entre : Ecraser une araignée ? Savourer une entrecôte ? Mâcher de la salade ? Couper un arbre ??
L’humain ne devrait-il pas accepter sa nature dont l’existence dépend de certains besoins physiologiques, tout en raisonnant sa façon de consommer ?
Un joli cadeau de Noël en avance, merci Yves 🙂
Je rejoins l’avis d’Aurélien sur cette vision et ce besoin d’ « antropomorphisme » (pas facile comme mot 😉 ) de la nature qui nous entoure pour nous sensibiliser à notre environnement.
Questions de philosophie et de sensibilité propre à chacun… mais il faut reconnaitre que cette approche donne un résultat remarquable et a permis de faire réagir des publics très différents sur un sujet qui ne passionnait pas franchement les foules.
Je reviens à des choses plus terre à terre, sur la 1ère partie de l’addentum concernant l’Arboretum de l’Hort Dieu.
Ces arboretum centenaires placés autours de l’Aigoual sont très riches en enseignements. Je les avais parcourus il y a qq années et j’ai été très surpris du comportement de certaines espèces pour certaines méconnues et dont les performances sont impressionnantes. Je pense notamment au Sapin de Céphalonie ou Sapin de Grêce (Abies cephalonica) qui ressort dans chaque arboretum comme l’espèce la plus vigoureuse avec des circonférence parfois supérieure à 4m. Une espèce pourtant totalement absente des reboisements en France, c’est dommage qu’elle n’ait pas fait l’objet de plus d’intérêts de la part des forestiers.
Mais parmi ces arboretum, celui de l’Hort Dieu est tout de même un peu particulier. C’est celui qui présente les conditions de croissance les plus difficiles (face sud de l’Aigoual à 1300m d’altitude) et la forte mortalité n’est pas trop surprenante. J’avais également retenu, comme présenté dans l’addentum, ce surprenant épicéa du Hondo (ou épicéa de Jezo, Picea jezoensis var hondoensis) dont je ne connaissais pas l’espèce et qui semble ce plaire sur les pentes rocailleuses de l’Aigoual.
Avec le changement climatique, il y aurait de nombreux enseignements à tirer sur le comportement des espèces présentes dans ces arboretum forestiers.
Très beau reportage. Effectivement cela donne envie de se rendre à l’Hort Dieu qui comme tous les arboretums sont des encyclopédies à ciel ouvert, riches d’enseignements dans le contexte de changement climatique. Idem pour Abies cephalonica. Nous en avons un au Jardin botanique de Strasbourg depuis une quarantaine d’années qui pousse très bien (bien mieux d’Abies alba ou A. concolor). Avec d’autres Abies méditerranéens (A. pinsapo, A. numidica ….) ce sont de bons candidats pour (re)planter des sapins dans les parcs urbains de nos grandes agglomérations aptes à supporter les épisodes caniculaires à venir.