A Chauvigny, la vallée du Talbat est un endroit de nature paisible où coulait une rivière il y a quelques millions d’années. Dans cette zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique (ZNIEFF), on trouve des essences comme l’érable champêtre, le chêne rouvre, l’alizier, l’aubépine, le charme, le merisier et enfin les pins maritimes et sylvestres.
Voici sans doute le plus gros sujet de la Vienne, trônant au bout de la vallée mais à bout de souffle. En effet, ses branches dépérissent et ses aiguilles ont troqué leur bleu vigoureux contre un vert pâle de mauvais augure. Cet arbre remarquable vit probablement sa dernière année d’existence, alors, que cette vidéo lui rendent hommage et permette de l’admirer en vie une dernière fois…
Après la série méditerranéenne du Castor, retrouvons Renaud, plus au nord en Belgique avec cet étonnant chêne sacralisé.
Un peu en aval des célèbres cascades de Coo – les plus hautes de Belgique – une petite route quitte la vallée de l’Amblève pour se diriger vers Francorchamp (qui, pour rappel, est un village avant d’être un circuit de formule 1!). On traverse Roanne-Coo sans trop s’en rendre compte car c’est plus un groupe de maison qu’un vrai village. On passerait même facilement à côté du seul point d’intérêt de la localité : le chêne-potale ou chêne à la potale.
Première contribution sur notre blog de Camille, qui visite de nombreux arbres, notamment dans le Maine-et-Loire. Il partage pas mal de ses découvertes sur Facebook (pseudo Camille Tz), espérons donc que d’autres articles suivront!
La désignation des Sept Merveilles du Dauphiné remonte au Moyen-Age, à une époque où la population était fascinée par les curiosités naturelles extraordinaires souvent mêlées d’histoires et de légendes incroyables. Une première liste, datée du XVIIème siècle, est établie par des auteurs et des personnalités locales fortement inspirés par le célèbre mythe antique. De nos jours encore, les Septem Miracula Delphinatus (en latin ça fait tout de suite plus sérieux 😉 ) sont toujours d’actualité et représentent surtout un formidable attrait touristique pour le département de l’Isère. Mais la désignation de ces Sept Merveilles, pour l’essentiel liées à des singularités géologiques, a souvent évolué et n’a pas toujours fait l’unanimité… Il aura donc fallu attendre cette période étrange de sortie de confinement, alors que chacun d’entre nous avait soif de redécouvrir béatement les trésors de son territoire, pour que le journal du Dauphiné Libéré prenne l’audacieuse initiative de proposer à ses lecteurs d’élire « les Sept Nouvelles Merveilles du Dauphiné ». Une initiative tout à fait honorable, à laquelle j’étais enthousiaste de participer jusqu’au moment où j’ai découvert avec stupeur la liste des 31 candidats au vote… Aucun monument végétal n’était proposé !!! Comment est-ce possible ??? Foi de castor masqué, il est temps de corriger cette erreur, cette infamie (!) et de montrer que les arbres aussi sont des merveilles naturelles du Dauphiné, au même titre que le Mont Aiguille ou que les 21 lacets de l’Alpe d’Huez ! Mais il faut reconnaître que l’exercice n’a pas été facile, car dans le monde des ligneux merveilleux il y a pléthore de candidats… Alors pour bien coller au sujet, il a fallu limiter la sélection aux seuls arbres poussant dans leur milieu naturel, sans tenir compte de ceux plantés par l’homme (donc exit le Tilleul de Réaumont, le Cèdre du Château de Sassenage, le Saule de la Côte St André…). Et d’un autre côté, il faut aussi privilégier ceux qui ont un lien fort avec la population locale; les arbres déclencheurs de fascination, d’adoration, associant des histoires et des légendes… La zone géographique devait aussi être redéfinie. Pourquoi se limiter au contour actuel du département de l’Isère alors que les frontières d’origine de l’ancienne Province incluaient les trois départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes? Bref, vous imaginez que la sélection a été rude… Il a fallu faire de terribles sacrifices pour n’en retenir que sept… Voici ma proposition (susceptible d’évoluer !) désignant les Sept Arbres Merveilleux du Dauphiné.
Retrouvons Régis dans ses élucubrations arboricoles!
Retournons dans le Nivernais, pays de beaux arbres de hauts à moyens jets, et après vous avoir dévoilé le colosse de La Mie au Roy, c’est cette fois ci un fruitier d’exception qui sera mis à l’honneur.
Pour la petite histoire c’est toujours en feuilletant le tome 2 des arbres remarquables de Bourgogne que je suis tombé sur ce spécimen, mais après avoir bien regardé, je devais bien avouer qu’il me disait quelque chose et en effet, ce sujet avait déjà été remarqué par un éminent chercheur d’arbres qui se reconnaîtra !! Mais bizarrement le noyer ne figura jamais sur notre blog et c’est pourquoi, je le mets à la une de notre ‘dendrodépèche’.Continuer la lecture →