Un bon nombre d’entre vous n’auront certainement pas oublié cette incroyable rangée de charmes à Vernoux-en-Gâtine. Et bien, j’ai par hasard découvert sa petite sœur. Pas en Gâtine cette fois-ci, mais plutôt en pays Mellois sur la commune de Sepvret. Ce nom vous rappelle quelque chose ? C’est sur cette commune que se trouve aussi le chêne de Fombédoire.
A l’époque, j’avais repéré quelques belles haies que je n’avais malheureusement pas eu le temps d’approcher. Mais j’avais punaisé le lieu sur mes cartes et au printemps dernier y suis retourné.
Cette rangée de charmes est un peu moins homogène que celle de Vernoux. Moins nombreux et plus espacés les uns des autres ces têtards sont aussi moins gros, hormis deux exemplaires, dont un isolé des autres qui atteint les 4,05m de circonférence.
L’autre en bout de rangée fait lui 3,85m.
Je ne me lasse pas d’admirer les troncs tourmentés et tortueux de ces charmes qui à l’image d’oliviers rencontrés cet été reflètent l’ouvrage du temps.
Mais ça, c’est une autre histoire…
A propos des charmes de Vernoux-en-Gâtine,je ne saurais trop que vous conseiller la lecture du n°5 du magasine « Nature en France ». Leur ayant servi de guide cet automne, il en ressort un excellent article sur la Gâtine de Parthenay. Une occasion donc d’y redécouvrir ces charmes, mais aussi le chêne du hibou et bon nombre d’informations sur ce territoire qui me tient à cœur.
Super reportage, merci Yannick ils font vraiment penser à ta précédente découverte !
Ces arbres sont magnifiques et certains sont assez gros quand même (la forme têtard a tendance a grossir artificiellement le tronc aussi…)
Mais quel charme ^^
Oui elle ressemble à la première, ce sont toutes deux des haies de ceinture de vallée qui ont un rôle essentiel pour la qualité de l’eau. Malheureusement ces temps-ci on a tendance à les arracher un peu trop facilement.
J’adore ces charmes.
On n’en trouve finalement assez peu d’aussi imposants.
Le patriarche du lot m’inspire vraiment.
Sa forme généreuse me plaît.