Même si les parcs et jardins ne sont pas les endroits où je préfère aller à la rencontre des arbres,  le côté moins artificiel des bocages et forêts m’attirant beaucoup plus, je reconnais leur grande utilité au sein des villes où ils apportent souvent fraîcheur et évasion aux citadins.

Il y a deux ans je pris donc le temps de faire une escale à Luçon où m’avait-on dit se trouve un des plus beaux jardins de France (4ha). Je ne saurais donner mon avis, mais le côté kitch de certains topiaires de ce parc ne concorde pas vraiment avec l’idée que je me fais de la beauté. Tout ça est subjectif me direz-vous. Attachons nous donc à ce qui nous intéresse, les arbres. Trois d’entre eux ont particulièrement retenus mon attention.

Dans la partie nord du parc en bordure de la grande pelouse, un tulipier de Virginie planté par Pierre-Hyacinthe Dumaine en 1836 avec une circonférence de 3,82 m à 1,10 m de haut. Je ne me rappelle plus pourquoi j’ai pris la circonférence à cette hauteur inhabituelle, mais c’est peut-être parce qu’un départ de branche me gênait et pouvait fausser le résultat à 1,30 m.

Un peu plus loin un arbre qui passe un peu inaperçu mais qui mérite que l’on y jette un œil ; un plaqueminier kaki de 1,45 m à 1,30 m. Certainement le plus gros que j’ai jamais vu. Cet arbre originaire de Chine est cultivé dans les pays méditerranéens pour la production de fruits. Plus au Nord ils sont très repérables en hiver lorsqu’ils ne portent plus que leurs fruits très colorés que l’on pourrait confondre de loin avec des mandarines.

Près du bassin central un noyer noir de 3 m et un arbre de Judée de 1,80 m tous les deux dans un état sénescent termineront cette visite.