Livre « Arbres Remarquables du Gard » tome III

Yves Maccagno infatigable chercheur d’arbres, nous propose le dernier tome de la trilogie « Arbres Remarquables du Gard ».

Ce tome III, disponible uniquement en téléchargement (pdf), et en exclusivité sur le blog, se divise en deux parties :

Partie 1 : Télécharger ici (39 Mo)
Présentation/Sommaire
Vie des arbres page / Arbres et constructions / Arbres et religion / Arbres et art page / Deux propriétés privées d’exception / Conclusion
Bibliographie page / Sites Internet
Annexe 1 : traduction en anglais et allemand des noms d’arbres cités dans les tomes I à III
Annexe 2 : mensuration des plus gros arbres du Gard au 1er janvier 2018
Annexe 3 : correspondance circonférence/diamètre, et errata des tomes I et II
Annexe 4 : liste par commune des arbres publiés dans les tomes I à III, avec mention de ceux ayant disparu depuis 10 ans ou dont l’état de santé s’est irrémédiablement dégradé
Annexe 5 : quelques éléments d’appréciation de l’état de santé d’un arbre
Index des arbres publiés dans les tomes I à III, par ordre alphabétique des noms français et latins
Partie 2 : Télécharger ici (58 Mo)
Fiches nouvelles sur des arbres remarquables du Gard

L’auteur Yves, un rare spécimen d’Homo arbor…

Merci à Yves pour le partage de toutes ses découvertes et de son impressionnant travail!

 

 


Mise à jour du 14/02/2018

Un article sur le livre dans Midi Libre du dimanche 11 février 2018

 

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20 réflexions sur « Livre « Arbres Remarquables du Gard » tome III »

  1. Bonjour,

    Passionnant!

    Ceci dit, moi c’est le cormier et les autres sorbiers par extension. Et il y a quelques questions pour un nordiste (je suis dans la région parisienne).

    Partie 1 page 80:
    sorbus aria -> alisier blanc OK
    sorbus aucuparia -> sorbier des oiseleurs OK
    sorbus domestica -> sorbier domestique, OK, mais surtout cormier!
    sorbus torminalis -> sorbier torminal, peut-être, mais ici, au nord, on dénomme les sorbus à feuilles pleines « alisiers » et les sorbus à feuilles pennées « sorbiers ». Je pensais la pratique universelle.

    Partie 1 page 84 (et 82 sous cormier):
    Le plus gros cormier du Gard n’aurait que 1m50 de circonférence et 8 m de haut. Je sais bien, on dit que les cormiers grandissent en migrant vers le nord car ils ont moins soif, mais je m’attendais à plus gros. D’autant que son voisin sur la page, le sorbier des oiseleurs fait resp. 2m20 et 18 m, ce qui semble vraiment énorme pour un arbre qui, lui, plutôt adapté au froid du nord ou de la montagne, reste en général petit.

    Partie 2 page 7: et aussi, sous présentation de l’amandier, le texte indique bien que le cormier (sorbier) a été cultivé, comme pratiquement partout en France, et s’il y a de vieux cormiers de culture, ils doivent approcher et même dépasser les 2m50 de circonférence.

    De plus les cormiers étant plutôt rares, mais surtout très très discrets, il n’est pas courant d’avoir des dimensions. Mais sur cette page de blog, l’auteur mentionne un cormier de presque 3m de circonférence et il est à peine plus au nord que la pointe nord du Gard:

    http://fumeloisnaturepatrimoine.blogspot.fr/2012/02/lastreilles-sous-la-protection-de-saint.html?m=1

    Tout ça pour dire: n’y aurait-il pas une inversion? Et il doit y en avoir d’autres, des cormiers, alias sorbiers domestiques!

    Mais le plus important: peut-on aller voir ces arbres? Si oui, comment faire?

    Merci encore pour avoir mis ce travail énorme à notre disposition de cette façon!!!

    • Bonjour,
      Merci pour votre lecture attentive. Je réponds à vos questions.
      Non il n’y a pas eu d’inversion de noms pour mon livre. Les cormiers du Gard que j’ai pu voir, après dix années d’inventaire, sont étonnamment petits par rapport aux spécimens des départements voisins et aux 3m qu’atteignent couramment les amandiers ici. J’en ignore la raison.
      Cordialement
      Yves MACCAGNO

  2. Félicitations pour ce travail titanesque sur les arbres de ce beau département languedocien !
    C’est un grand honneur d’avoir choisi notre petit blog pour la diffusion libre de ce 3ème opus, une nouvelle mine d’or pour tous les passionnés d’arbres fabuleux, merci 🙂 🙂 🙂
    Ce tome 3 arrive au bon moment, je venais tout juste de digérer les 2 premiers tomes. Je m’empresse de télécharger ces précieux pdf !

  3. J’ai commencé à me plonger un peu dans ce nouvel opus passionnant et la 1ère question que l’on se pose est : mais comment est-il possible d’avoir une telle concentration d’arbres remarquables dans un seul département ? Aucun autre département français n’est capable d’afficher une liste aussi longue d’arbres exceptionnels !!!
    Est-ce uniquement dû à la grande diversité environnementale (climat, sol) du Gard qui s’étale du sommet de l’Aigoual aux dunes de l’Espiguettes en Camargue ? Ou plutôt le résultat d’un inventaire hyper exhaustif que seul un passionné comme Yves est capable de réaliser en arpentant le moindre recoin de garrigue et en ayant les « clés » pour accéder aux grands domaines privés ?
    C’est peut-être aussi la combinaison de ces deux hypothèses…
    En tout cas le résultat est époustouflant : 3 livres publiés en moins de 10 ans !!!
    Ce 3ème tome, apporte un plus bien appréciable, celle de la localisation de certains arbres avec des coordonnées GPS, car il faut bien le reconnaitre, pour nous autres passionnés de vieux ligneux, nous ne pouvons pas nous satisfaire de que de belles images, nous devons absolument aller à leur rencontre, les voir, les toucher, ressentir l’ambiance qui s’y dégage… et les mesurer pour les accrocher à notre tableau de chasse 😉

    Le département est un peu loin de chez moi, je crois qu’il me faudra un gros paquet d’années pour rendre visite à toutes ces merveilles gardoises… et je rage un peu au fond de moi lorsque je lis la mention : « cet arbre se trouve sur une propriété privé et ne se visite pas »…
    Pour le moment sur près de 150 arbres remarquables rencontrés dans le Gard, voici mon Top Five, ceux absolument hors-normes, au moins au niveau national :

    – Le Platane « tête de méduse » de Pont St Esprit
    – Le Cèdre de l’Atlas de Sabran
    – Le Chêne vert de Poulx
    – Le Cade de Castelnau-Valence
    – La bambouseraie d’Anduze avec tout particulièrement le Ginkgo et le Magnolia

    En revanche, je ne suis pas encore parti à la rencontre de l’exceptionnel Arbousier des Gorges du Gardon dont la localisation est approximative, mais ça ne devrait pas tarder…

    En seconde liste, j’ai eu le coup de cœur aussi pour :
    – L’Arbousier hybride du parc de la tour vieille à Alès
    – Le Copalme et la Cordyline de la rue Loiret à Alès
    – Les sapins de Céphalonie de l’Arboretum de La Foux sur l’Aigoual

    Malgré cet inventaire hyper exhaustif, je m’aperçois qu’il manque le Micocoulier « Alexandre le Grand » sur la commune d’Alexandre près de Pont St Esprit et dont le tour de taille de 5,04m à 1,30m du sol (il n’est pas le résultat de la fusion de deux troncs) en fait le plus gros micocoulier relevé actuellement en France… Il est positionné précisément ici : 44,23687°N 4,63861°E
    A ajouter sans faute dans le tome 4 😉

    • Cher Castor Masqué,
      Je donne pour les lecteurs de ce blog des Tétards, un résumé de nos échanges antérieurs par mels.
      Oui le Gard est vraiment un département exceptionnel quant aux arbres remarquables qu’il héberge mais tout aussi significatif est le peu d’informations que nous possédons sur les départements voisins qui me semblent au moins aussi riches, comme j’ai pu le constater en « débordant » sur l’Hérault ou les Bouches du Rhône par exemple. J’ai donné quelques conférences dans ces départements pour les inciter à entamer des inventaires approfondis. Mais apparemment les gens attendent souvent les subventions avant de se bouger. Les bénévoles au long cours ne courent pas les rues…
      J’ai pris comme règle de conduite pour mon inventaire de ne publier que les arbres que j’avais vus. Cela me permet de renseigner les mensurations, le port, l’état de santé de l’arbre, de rencontrer les propriétaires, de discuter des mesures propres à assurer son avenir à long terme etc.
      Un département, c’est grand ! En dix ans j’ai dû faire (à mes frais) plus de 50 000 km en véhicule personnel pour inventorier les arbres remarquables et il me faut encore prospecter des zones où je vais rarement comme celle bordant la rive droite du Rhône, ainsi que la centaine d’arbres qu’on m’a signalés ailleurs ! Je n’ai donc pas mentionné le micocoulier d’Alexandre dans le tome 3 car je ne le connais pas encore.
      Si certains d’entre vous passaient par le Gard, souhaitaient voir certains de ces arbres et que cela corresponde à une date d’accompagnement (gratuit) de groupe, je me ferai un plaisir de les incorporer.
      Cordialement
      Yves MACCAGNO

  4. Je voudrais juste rajouter 2 petits mots (on ne rigole pas le Castor Masqué !)

    D’abord Yves n’a pas internet chez lui, il ne peut répondre à vos questions que lorsque qu’il va à la médiathèque… donc ne vous impatientez pas 😉
    Surtout qu’il serait ravi d’avoir plein de questions sur ce nouvel opus qui va faire le tour du monde grâce aux Têtards Arboricoles.

    Et puis dans le Midi Libre de ce jour (dimanche 11 février) il y a un superbe article sur le sujet (je le fais passer à Yannick et Christophe s’ils veulent bien le mettre en ligne). Un petit bémol cependant : l’adresse internet n’est pas la bonne…

  5. Un grand bravo pour ce travail !!
    Je sais pour avoir traversé quelques départements voisins que les autres départements ont aussi des choses à dévoiler. Mais évidemment la main d’oeuvre pour l’exploration du terrain est très différente.

    Un cormier figure dans l’inventaire de la Lozère, il se situe près d’une aire d’autoroute et atteindrait 3 et quelques mètres de tour.

  6. Je suis toujours étonné par le faible nombre de cormiers dans le Gard…

    Selon « Le traité du cormier » celui de l’A75 serait directement sur une aire près de Marvejols, certainement celle de la Bête du Gévaudan. Information reprise dans « Les arbres remarquables de Lozère » par JP Lafont et JF Salles en 2003. Circonférence 2m14 mais surtout altitude 850m: un cormier de cette taille à cette altitude et facile d’accès, c’est certainement plutôt rare. Qui va le voir et nous le présente? Malheureusement pas moi dans un avenir prévisible 🙁

  7. Ping : Conseils de lecture – Acclimatons

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