Réédition suite au piratage
J’ai longtemps hésité sur le choix du titre de cet article que j’aurai également pu intitulé: « A la recherche du plus gros Tamaris de France« . Car depuis la parution des deux articles de notre Castor préféré sur Le Tamaris de Port la Nouvelle et celui de St Cyr sur Mer, mon sang n’a fait qu’un tour : nous aussi sur la façade Atlantique, nous possédons des Tamaris dignes de ce nom. J’ai donc choisi de présenter ici un très beau concurrent arcachonnais, digne de rivaliser avec les Tamaris méditerranéens,
Ce magnifique sujet se trouve à l’extrémité est du Boulevard Promenade, près de la jetée d’Eyrac. Après contact avec la mairie d’Arcachon, j’ai découvert que cette Promenade avait été construite en 1913. Il fallut à l’époque gagner sur la plage en empierrant le front de mer. La nouvelle Promenade fut dès l’origine plantée d’une allée de Tamaris et équipée sur toute sa longueur de lampadaires que fit briller la fée électricité; un dispositif exceptionnel pour l’époque.
Aujourd’hui, l’allée centenaire fait l’objet de soins particuliers par la ville d’Arcachon. Le plus imposant de ces tamaris centenaires est suivi de près. Il est taillé régulièrement pour diminuer sa prise au vent et a également fait l’objet de pose de barres de soutien visant à empêcher le sujet de s’ouvrir en deux.
Lorsque j’ai découvert le plus imposant de ces tamaris, j’ai rapidement sorti mon mètre ruban en croisant les doigts pour qu’il surpasse ces frères méditerranéens. Le résultat ne laissa pas de doute. Avec ses 2,60 m de tour, il reste un cran en dessous de ceux présentés par Castor. Malgré cette déception, le sujet n’en démérite pas moins. Pour notre façade atlantique, il est tout à fait remarquable et je ne connais pas de Tamaris aussi imposant. Mais la quête est désormais lancée et je ne désespère pas, dans un avenir proche, de découvrir, un nouveau spécimen susceptible de dépasser ces rivaux méditerranéens…
Bonjour,
C’est mon papa dans les années 1930 à 1935 environ qui avait planté ces tamaris A l’époque il travaillait chez un grand pépiniériste à Arcachon.