Les Houx argentés du Château Colbert, Maulévrier (Maine-et-Loire).

Sans le titre explicite, j’aurai certainement été un des premiers à ne pas savoir à quelle essence nous avions à faire ici. Un tronc à l’écorce vraiment particulière que ne renierai pas Cédric Pollet .

Château-Colbert- Houx_écorce

Découvert lors de ma visite du parc oriental de Maulévrier, ces houx ornent l’avant-cour du Château des Colbert (XVII siècle) qui jadis faisait partie du parc mais qui aujourd’hui est un hôtel  restaurant de luxe .

Château-Colbert- Houx 4Bien qu’il y ai 6 ou 7 houx panachés, je ne présenterai ici que les 3 du premier parterre passé la monumentale grille (style Louis XVI) de l’entrée. Les deux premiers avec une circonférence de 86 cm et 107 cm présentent eux une écorce totalement lisse.

Château-Colbert- Houx 1Château-Colbert- Houx 2Château-Colbert- Houx 3 a

Le troisième avec cette écorce tourmenté et couverte de nodules ne cesse pas de me surprendre. Plus gros des trois, il affiche 1,10 mètres de tour de taille. Quel est l’origine de toutes ces petites bosses et circonvolutions ? Peut-être le résultat de la taille de branches en partie basse, mais alors pourquoi uniquement sur celui-ci ? La question reste posée.

Château-Colbert- Houx 3

 

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4 réflexions sur « Les Houx argentés du Château Colbert, Maulévrier (Maine-et-Loire). »

  1. Il y a en partie les bourrelets de recouvrement des anciennes coupes de branches qui forment de jolies circonvolutions.
    Les nodules se détachent souvent assez facilement du tronc. Une fois détachés, on y voit souvent plusieurs petites « pointes », comme si la sève était véhiculée par celles-ci.
    J’ai vu un platane couvert de ces boules en Normandie, le cèdre en présente régulièrement (en petit nombre).
    En tout cas cela confère une réelle originalité à tes houx!

  2. Le parc a très bien mis en valeur ces houx panachés, une bonne idée d’avoir monté l’élagage suffisamment haut pour lui donner cette belle silhouette.
    Etonnant ces petits nodules ! C’est vrai qu’on les trouve en général plutôt chez les résineux et sur certaines espèces comme le sapin de Vancouver (A. grandis) c’est l’horreur si on les écrase, on se met de la résine plein les mains !

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