Il lui suffisait de regarder par la fenêtre de son bureau l’arbre planté dans la cour de l’immeuble voisin et qui conservait son feuillage beaucoup plus tard que les autres, jusqu’en novembre. On lui avait dit que c’était un charme, ou un tremble, il ne savait plus. Il regrettait toutes les années perdues au cours desquelles il n’avait pas fait assez attention aux arbres ni aux fleurs.
Patrick Modiano
extrait de « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier »
Merci et bravo pour le partage
C’est bien un érable ?
Possible que ce soit un sycomore, je ne l’ai pas vu personnellement, c’est une photo récupérée sur le blog Paris dans mon œil.
L’auteur a une belle plume mais se perd dans les essences 😀
Très belle photo, est-ce l’arbre qui a inspiré notre homme de lettres ?