Probablement le plus gros chêne pédonculé d’Espagne encore debout, El Carbayón de Valentin est classé monument naturel depuis 1995. Il faisait partie de mes lieux à visiter lors d’un périple sur la cordillère Cantabrique au printemps 2023. Il domine une petite chapelle rudimentaire et plus bas un horreó (grange sur pilotis typique des Asturies). Entre les deux la zone semble très humide et je ne serais pas surpris qu’une source passe dans le coin. Très trapu avec un tronc massif et une hauteur d’environ 10m, il parait être un ancien têtard.
Malgré la présence de plusieurs branches mortes dans le houppier il est en bonne santé. Le tronc est très certainement creux mais il n’y a aucun trou ou fissure visible. Pas de trace de champignon non plus.
Le site en retrait des grosses agglomérations n’est pas très fréquenté, nous n’avons vu personne pendant l’heure que nous passé en contemplation. J’ai récupéré un de ses rejetons qui avait germé sous ses frondaisons. Celui-ci s’est depuis bien acclimaté au climat de la gâtine Deux-Sévrienne.
Un panneau d’information lui donne un âge de 500 ans, une circonférence de 10,25m, une hauteur de 9 m et une envergure de houppier de 16m. J’ai mesuré une circonférence de 10,60m à 1,30 de ht mais le tronc est très bosselé et je n’ai aucune idée de la façon dont ont été faites les mesures précédentes. Cet arbre restera un de mes coups de cœur de ce voyage Ibère. On l’a surnommé le chêne Dumbo en observant nos photos de retour à la maison. A vous de regarder de plus près sur cette dernière photo.
Hé bien voilà un retour en force avec cet arbre impressionnant !
Hasard du calendrier, nous parlions de toi avec Dominique Mansion, que j’ai rencontré au congrès de l’association ARBRES.
PS : pour information le site bug au niveau de l’envoi de notifications de nouvel article, cela s’en ressent sur les visiteurs…
Salut Yannick pour les bugs je ne vais pas pouvoir t’aider. J’ai déjà eu du mal à mettre mon article en page. L’interface a tellement changé.
J’avais eu Dominique au téléphone qui souhaitais quelques photos du frêne de Flayes pour ce congrès. Je lui avais joins en même temps une photo de ce chêne asturien et c’est ce qui m’a décidé à le publier ici et en faire profiter tout le monde.
Peut-être à bientôt pour la découverte de cette belle région Espagnole.
Bonjour
Un grand merci de nous faire partager cet énorme monument naturel de chêne pédonculé comme il en existe peu. Il a beaucoup de chances que cet arbre ait été exploité en têtard, sinon il aurait, vu son âge, d’ une hauteur d’au moins 30 mètres avec des branches charpentières énormes. D’ailleurs sur des photos hivernales on peut mieux observer qu’il est un ancien têtard qui a redémarré avec des branches charpentières de guère plus d » un siècle. Nous qui sommes en train de refaire l’inventaires des arbre remarquables du département de la Vienne en France n’avons pas la chance d’avoir le chêne de Valentin en Asturies;
Bonjour Dominique,
N’hésitez pas à nous faire part de vos découvertes lors de cet inventaire Poitevin.
Bonjour Yanick, quel plaisir de te revoir sur le blog des Têtards et avec la présentation d’un sacré mastodonte !!!
Peut-être l’un des plus gros Quercus espagnol ?
Sa silhouette me fait penser à notre célèbre chêne de St Civran (36) mais je suis surpris par l’état de conservation de ce colosse espagnol qui parait excellent.
Très peu de cavités apparentes, pas de bris de charpentières (l’effet bénéfique du têtard)… magnifique, extraordinaire !
🙂 🙂 🙂
D’autres trouvailles espagnoles à nous présenter ?
Salut Castor, merci pour l’accueil de retour.
C’est vrai qu’il y a quelques ressemblances avec le chêne de la bitte. Il me semble d’ailleurs avoir vu un article récemment signalant que la santé de celui-ci se détériorait rapidement.
Il y a encore deux ou trois visites à des célébrités espagnoles et une découverte non répertoriée. Je vais essayer de faire un nouvel article pendant cette semaine de congés.