Si la Chapelle Bâton est aujourd’hui très connue c’est surtout par les amateurs de grands crus. En effet, à quelques centaines de mètres de Vuzé se trouve » la plus belle cave du monde« . Mais pour les amateurs du genre végétal, la Chapelle Bâton pourrait bien devenir célèbre pour l’ incroyable lierre du château de Vuzé.
C’est sur une des tours en ruine de l’ancien château que ce lierre à choisit de se développer de façon à la recouvrir pratiquement en entier. Ce qui fait que l’on pourrait presque se faire avoir par un effet d’optique comme pour le lierre du château de Kerambleiz. Sauf que cette fois ci, il se pourrait bien que l’on soit face au plus gros lierre jamais recensé sur le territoire.
Le tronc de ce lierre poussant à plat en forme de banane sur les moellons calcaires de la tour, je n’ai pu mesurer qu’un demi-périmètre de 95 centimètre à 1,30m de haut. On peut donc extrapoler un périmètre total d’au moins 1,70m. Au plus épais ce tronc fait entre dix et quinze centimètres. La plante monte à une hauteur de 8 à 10 m pour former un bel houppier et de loin laisser croire à un bel arbre à feuillage persistant.
Mais quel âge peut avoir un tel végétal ? Difficile à dire, mais peut-être pas si vieux qu’on pourrait le penser. J’ai retrouver une carte postale ancienne représentant le château en 1907. A l’époque le château était encore debout et semblait entretenu. Si notre lierre s’était mis à pousser après cette date cela lui ferait au maximum une centaine d’année.
Vuzé, le nom rappellera aussi certainement quelque chose aux anciens fidèles du krapo. Il y a déjà huit ans, j’y avais découvert un beau chêne et un beau frêne têtard. Le frêne n’existe plus et le chêne se retrouve seul au beau milieu des labours; de nombreuses haies ayant désormais disparu.
Quel retour en fanfare sur le blog avec ce spécimen record!
La catégorie lierre me plait beaucoup, j’en ai récemment découvert de très gros, enfin je le croyais jusqu’à cet article…
Finalement, on a déjà quelques record nationaux sur le blog (enfin jusqu’à preuve du contraire) avec le saule de Damviller
http://lestetardsarboricoles.fr/wordpress/2013/07/13/le-gros-saule-argente-de-damvillers-meuse/
le robinier de Verdun
http://lestetardsarboricoles.fr/wordpress/category/arbres-venerables/robiniers/
et le séquoia de Ribeauvillé
http://lestetardsarboricoles.fr/wordpress/2013/05/06/a-propos-des-geants-du-piemont-alsaco-vosgien-vallee-de-st-marie-aux-mines-ribeauvillehaut-rhin/
Continuons à battre les campagnes, car nos articles sont malheureusement déjà, pour certains, des documents d’archives avec la disparition des arbres…
Salut Yannick.
Et oui je fais mon retour après 4 mois d’absence. Ça valait bien 4 articles en 2 jours !! 😉
Bon j’y prends du plaisir et me donne envie de prendre un peu ta relève.
Pour ce lierre c’est quand même un cas spécial avec une forme de croissance particulière. Il est un peu difficile de parler de circonférence vu que le tronc assez plat se développe surtout en largeur. Mais bon cela donne quand même un ensemble impressionnant. J’aurai bientôt un record national plus flagrant. Pas en lierre mais dans une essence qui plaira à Sisley. Et puis je vais essayer de reprendre la petite vidéo du samedi de façon plus régulière.
Un cas très intéressant qui démontre le potentiel de cette espèce dans de bonnes conditions.
Il est vrai que ce tronc organo-minéral rend la mesure difficile, néanmoins, on se rend bien compte que l’individu, même si pas si vieux qu’on le pense, s’est développé grâce à un énorme ‘houppier’.
Chance, que n’ont pas tous les lierres.
On ne sais plus qui de la tour ou du houppier soutient l’autre. En tout cas mon petit fils Noah tente de soutenir ce qu’il peut de bon cœur.
Bonjour,
Je souhaiterais vous contacter pour une demande d’autorisation de reproduction de l’une de vos photos dans notre publication. Je pense que vous n’avez pas reçu mon email depuis le formulaire de contact. Y a-t-il un autre moyen de vous joindre?
Dans l’attente,
P/ la Hulotte
Aurélie