Pour vous, chasseurs d’arbres remarquables ou simples admirateurs de beaux arbres, le Géocaching devrait donner à coup sûr une nouvelle impulsion à vos sorties nature routinières (je n’ai pas dit ennuyeuses 😉 ).
Voilà un loisir outdoor, pour le moins original, qui s’est développé à une vitesse exponentielle ces dernières années à tel point qu’il est désormais possible de découvrir des milliers, et même des millions, de « trésors » partout dans notre environnement quotidien.
Oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de Trésors à découvrir près de chez vous ! Enfin à un détail près… les pièces d’or et les pierres précieuses ont été remplacées par des petits objets insolites sans valeur que les géocacheurs s’échangent au cours de leurs découvertes. L’objectif de ce loisir est ailleurs… Il a pour vocation de faire découvrir toutes les petites richesses de notre environnement (naturelles, artistiques, historiques…) trop souvent méconnues, le tout en s’amusant à déchiffrer des énigmes plus ou moins corsées, et en s’aidant d’un GPS.
Nos très chers arbres remarquables sont bien-sûr souvent utilisés pour dissimuler des « caches » et je suis sûr que vous êtes déjà tombés par hasard sur ces étranges petites boites plastiques dissimulées dans une vieille souche de sapin, ou au fond d’une cavité à la base d’un vieux châtaignier (personnellement j’en ai même trouvé une sous la forme d’une boite à banane accrochée à la branche d’un if… aaah des sacrés farceurs ces géocacheurs 😉 ).

En revanche, le projet de faire découvrir la richesse d’un patrimoine arboré à travers la pratique du Géocaching est plutôt novateur. Il a été réalisé en partenariat avec le service Arbres de Grenoble Alpes-Métropole et une Association de Géocaching, GNIA (Géocacheurs du Nord-Isère et d’Ailleurs)… et moi-même 🙂
Le choix des arbres remarquables dans l’agglomération grenobloise est très vaste puisqu’à ce jour 650 ont été relevés lors de l’inventaire mené sur le département de l’Isère (Arbre-isHere). Mais il ne suffit pas seulement d’avoir un choix varié, il faut aussi que l’arbre sélectionné réponde à des règles bien précises pour constituer une cache potentielle en géocaching, et la plus contraignante est de respecter une distance de 161m entre deux caches… Or, en 15 ans de pratique de géocaching, la métropole compte aujourd’hui une quantité incroyable de caches dissimulées sur l’ensemble de son territoire ! C’est là que l’expertise de l’Association GNIA a eu toute son importance en parvenant à sélectionner les sites les mieux appropriés à l’implantation des nouvelles caches.
Au total, 22 sites ont été choisis pour cette chasse aux trésors géante sur l’ensemble de la métropole. Certains arbres sont bien connus et ont déjà fait l’objet d’articles sur notre blog comme le sycomore de Prémol, les arbres du Domaine de Vizille, ceux de l’Arboretum de Gières… et d’autres constitueront de belles surprises pour les passionnés de beaux ligneux (le Métaséquoia de l‘Ile d’Amour, la cépée géante du platane du Bois français…).
Et pour donner un peu plus de piment à cette chasse aux arbres, les caches se répartissent en trois niveaux de difficulté : les caches « traditionnelles« , les « multi-caches« , les « mysterys » selon des règles de jeu parfaitement définies par la communauté des géocacheurs sur le site de référence Geocaching.com.

A vos marques, prêts… PARTEZ chercher les Arbres fabuleux de la Métropole !
Mais sans vouloir vous décourager, vous ne serez pas les premiers à loguer les petites boites, les passionnés de géocaching grenoblois se sont déjà rués sur ces nouvelles caches dès les premières minutes de publication sur le site 🙂
Alors, à vous de jouer en prenant le temps d’observer ces arbres merveilleux et toute la richesse que nous offre la nature dans la bouillonnante métropole grenobloise, enjoy !