Pour sa première contribution, Rémy nous avait présenté un beau cèdre isérois (ici). Avec ce second article, il nous emmène en Asie de l’Est, où la culture e l’arbre est bien différente de la notre. Une véritable invitation au voyage!
Le pin noir du jardin Hamarikyu (à deux pas du marché au poisson de Tsukiji)
A l’occasion d’un séjour au Japon réalisé pour les fêtes de fin d’année, j’avais bon espoir de tomber ─au hasard de mes pérégrinations─ sur quelques vénérables spécimens. Je savais l’archipel riche d’une culture (le shintoïsme) portant naturellement les japonais vers la divination des esprits de la nature. Un petit tour sur Internet confirmait l’existence d’un superbe potentiel, notamment autour de deux espèces reines : le Gingko biloba et le Cryptomeria japonica (souvent appelé Cèdre japonais). Mon voyage vers cette planète scintillante mais lointaine qu’est le Japon n’était pas dédié à la recherche de ces arbres et mon parcours ne fut pas dicté par cette quête particulière, bien que ce fut fort tentant. Quoi qu’il en soit, et malgré l’absence de recherches spécifiques, le Japon révéla un potentiel qui dépassait largement toutes mes espérance, et dans ce domaine comme dans bien d’autres, l’archipel mérite plus que jamais son surnom de Grande Bretagne de l’Asie…