Thurifères et voies d’escalade dans le Vercors

Les Rochers de Presles forment une longue barre de falaises au-dessus des gorges de la Bourne. Des falaises calcaires réputées pour les passionnés d’escalade et dont les voies vertigineuses attirent les meilleurs grimpeurs de toute l’Europe.

Mais ce qui fait aussi la particularité des Rochers de Presles, c’est la présence exceptionnelle de Genévriers thurifères accrochés au calcaire et jouant les équilibristes au milieu des voies d’escalade. Une présence végétale bien plus ancienne que la pratique de l’escalade et qui parvient à se faire respecter dans le petit monde des grimpeurs grâce aux efforts d’une association locale qui a su faire prendre conscience de la fragilité de cet écosystème si particulier.

Sur les Rochers mythiques de Presles, les grimpeurs ne sont pas seuls a évolué dans ce monde vertical…
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L’Arbre de Tautavel et sa petite tribu des Corbières

Il y a 400 000 ans, l’Homme de Tautavel passait ses journées à chasser le gibier, la lance à la main. De nos jours, les Corbières sont nettement moins luxuriantes et notre ancêtre préhistorique aurait bien du mal à y trouver sa pitance.

En 2021, au volant de ma castormobile, moi aussi je pars en chasse et mon gibier, je viens de le trouver !
Il est posé là, fier et magnifique, immobile depuis 400 ans au Coll de les Alzines.
Voici l’Arbre de Tautavel, nouvelle découverte archéo-dendrologique ! 🙂 🙂 🙂

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Les 7 merveilles du Dauphiné… version arboricole !

La désignation des Sept Merveilles du Dauphiné remonte au Moyen-Age, à une époque où la population était fascinée par les curiosités naturelles extraordinaires souvent mêlées d’histoires et de légendes incroyables.
Une première liste, datée du XVIIème siècle, est établie par des auteurs et des personnalités locales fortement inspirés par le célèbre mythe antique.
De nos jours encore, les Septem Miracula Delphinatus (en latin ça fait tout de suite plus sérieux 😉 ) sont toujours d’actualité et représentent surtout un formidable attrait touristique pour le département de l’Isère.
Mais la désignation de ces Sept Merveilles, pour l’essentiel liées à des singularités géologiques, a souvent évolué et n’a pas toujours fait l’unanimité… Il aura donc fallu attendre cette période étrange de sortie de confinement, alors que chacun d’entre nous avait soif de redécouvrir béatement les trésors de son territoire, pour que le journal du Dauphiné Libéré prenne l’audacieuse initiative de proposer à ses lecteurs d’élire « les Sept Nouvelles Merveilles du Dauphiné ». Une initiative tout à fait honorable, à laquelle j’étais enthousiaste de participer jusqu’au moment où j’ai découvert avec stupeur la liste des 31 candidats au vote… Aucun monument végétal n’était proposé !!! Comment est-ce possible ???
Foi de castor masqué, il est temps de corriger cette erreur, cette infamie (!) et de montrer que les arbres aussi sont des merveilles naturelles du Dauphiné, au même titre que le Mont Aiguille ou que les 21 lacets de l’Alpe d’Huez !
Mais il faut reconnaître que l’exercice n’a pas été facile, car dans le monde des ligneux merveilleux il y a pléthore de candidats… Alors pour bien coller au sujet, il a fallu limiter la sélection aux seuls arbres poussant dans leur milieu naturel, sans tenir compte de ceux plantés par l’homme (donc exit le Tilleul de Réaumont, le Cèdre du Château de Sassenage, le Saule de la Côte St André…). Et d’un autre côté, il faut aussi privilégier ceux qui ont un lien fort avec la population locale; les arbres déclencheurs de fascination, d’adoration, associant des histoires et des légendes…
La zone géographique devait aussi être redéfinie. Pourquoi se limiter au contour actuel du département de l’Isère alors que les frontières d’origine de l’ancienne Province incluaient les trois départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes?
Bref, vous imaginez que la sélection a été rude… Il a fallu faire de terribles sacrifices pour n’en retenir que sept… Voici ma proposition (susceptible d’évoluer !) désignant les Sept Arbres Merveilleux du Dauphiné.

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Complément sur les arbres remarquables de Nyons (Drôme)

Si le Grand Tilleul de Nyons est un magnifique symbole de mise en valeur du patrimoine naturel local, il serait dommage qu’il fasse de l’ombre aux autres trésors arboricoles que possèdent la petite sous-préfecture de la Drôme.
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Les Cades de Piégon, Drôme

Le minuscule village de Piégon en Drôme provençale devrait fasciner à plus d’un titre les amateurs de beaux arbres.
Une ancienne chapelle, joliment restaurée, est posée au sommet d’une butte gréseuse. Elle offre aux visiteurs une vue panoramique sur les collines des Baronnies. Et côté arboricole, plusieurs surprises sont à découvrir : une incroyable légende autour d’un cade multicentenaire dans un cimetière, mais aussi plusieurs vieux cades accrochés à une paroi et un pin nanifié à l’extrême qui tente de survivre sur le rocher.
Amis visiteurs, n’espérez pas faire un passage éclair à Piégon, le site est charmant et mérite que l’on prenne le temps de s’y attarder.

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