Soyons clair, ce n’est pas par hasard que je trainais sur cette petite route menant au Port des Tamaris.
Dans la chaleur étouffante d’une après-midi d’aout, je scrutais attentivement les bas-côtés du ruban d’asphalte à la recherche bien-sûr d’un tamaris d’exception.
Les idées les plus folles me traversaient l’esprit… Était-il possible de battre le record du Tamaris des Pétroliers ou de découvrir un patriarche à la hauteur de celui des Lecques ?
Je continuais ma descente lentement jusqu’à ce que l’horizon se dégage entièrement devant moi. Fin du voyage, face à moi l’immensité de la Grande Bleue, j’étais arrivé au bout de la route. Quelle déception, pas le moindre trophée de chasse à ramener… !
Mais en remontant nonchalamment la colline, c’est finalement une surprise inattendue qui va illuminer ma journée.