Réédition de l’article suite au piratage.
La Forêt de Tronçais est sans aucun doute la plus belle vitrine de nos chênaies françaises. Dans cette vaste forêt du centre de la France, certains chênes exceptionnels ont fait l’admiration des forestiers. Ils les ont baptisés et conservés pour les générations à venir. C’est le cas du Chêne de La Sentinelle, des Chênes Jumeaux, du Chêne Stebbing-II, du Chêne de la Bouteille, du Chêne St-Louis, du Chêne Carré, du Chêne de Montaloyer, ou encore du regretté Chêne Jacques-Chevalier…
Durant l’année 2010, tous ces grands chênes ont fait l’objet d’un bel article sur le blog du Krapo arboricole. Tous ? Non ! Car il en est un que j’affectionne tout particulièrement et qui mérite lui aussi d’entrer dans la cour des Grands (puis au Panthéon des Grands Arbres).
Pour aller à sa rencontre, il faut s’enfoncer au cœur la Réserve Biologique, dans les derniers vestiges de la Futaie Colbert. Dans cette forêt relique, il existe un chêne extraordinaire par ses dimensions hors-normes et ses liens historiques avec les hommes. D’ailleurs, il est tellement fascinant qu’il a changé plusieurs fois de noms au cours de sa vie. Peu d’arbres peuvent se vanter d’avoir eu une tel destin…
Voici l’histoire du Chêne de la Résistance.