Réédition suite au piratage
Voilà une bien belle rencontre hivernale, au détour d’un chemin de travers, que je souhaitai partager sur ce blog : le chêne cabane de Kernavalen sur la commune de Maël Pestivien.
Réédition suite au piratage
Voilà une bien belle rencontre hivernale, au détour d’un chemin de travers, que je souhaitai partager sur ce blog : le chêne cabane de Kernavalen sur la commune de Maël Pestivien.
Les articles disparus suite au piratage (dont celui-ci) seront progressivement remis en ligne, que les habitués du blog ne s’étonnent pas d’avoir une impression de déjà vu!
Avec les événements récents, les symboles républicains fleurissent un peu partout, il me semblait donc d’actualité de présenter un arbre de la Liberté.
Ce vaste domaine, ancienne propriété de la famille d’Orléans, n’est devenu publique qu’en 1999. Depuis, les travaux de restauration et d’embellissement ne cessent de redonner tout le prestige au dernier Domaine Royal français. Son état était devenu lamentable, quasi à l’abandon depuis le terrible incendie qui ravagea le château en 1925.
Les travaux restent importants dans cette grande bâtisse en ruines, mais le parc a retrouvé rapidement toute sa splendeur. Et les visiteurs décidés à en faire le tour partent pour une véritable randonnée pédestre… et arboricole ! D’une superficie de 100 hectares, c’est une succession de pelouses, bois, allées et étangs qui en font un « jardin remarquable » (label décerné par la Ministère de la culture).
Mais est-il possible de se balader sur un Domaine Royal sans rencontrer un Roi et une Reine ? Je vous propose alors de partir à la rencontre des dignes représentants du Domaine : un Séquoia et un Cèdre, à la prestance royale !
Dans les Monts du Lyonnais, un vieux chêne séculaire fait l’admiration des visiteurs depuis tellement longtemps qu’il a été baptisé le Chêne St Louis. Même s’il est peu probable qu’il ait connu St Louis, ce beau chêne solitaire trône depuis certainement 250 ou 300 ans dans ce petit coin de campagne. Un âge tout à fait honorable mais qui n’a rien d’exceptionnel chez les Quercus. En revanche, il a une particularité assez rare qui le rend absolument sublime.
Ses longues branches semblent plonger vers le sol puis rebondir comme des ricochés à la surface de l’eau. Une originalité qui le fait entrer dans la catégorie des « chênes à longs bras » ou « chênes pieuvres ».
C’est Madame Dulac (Blog lieux sacrés) qui nous l’a fait découvrir en lui consacrant un article sur le krapo arboricole en 2008.
Mais en lui rendant une petite visite ce printemps, c’est un chêne au houppier dégarni que je découvre… Que reste-t-il du majestueux chêne aux longs bras ?
Une minuscule petite route de campagne s’éloigne de la tonitruante métropole lyonnaise en serpentant à travers les collines du Mont-d’Or.
Un petit coin de paradis ?
Non, pas du tout ! Un petit coin de campagne somme toute assez ordinaire, avec son pré accueillant quelques chevaux et son chemin vicinal bordé de quelques beaux chênes.
Pourtant, j’étais tellement impatient de me rendre ici que je suis arrivé avant le lever du soleil…
Et je suis resté immobile un long moment devant une curiosité de la nature, un phénomène tellement rare. J’avais sous les yeux un chêne avec du gui !
A peine quelques dizaines de chênes ont cette particularité en France. La probabilité pour qu’un chêne contienne du gui est inférieure à 1 pour 1 million…