Un Tilleul de Sully en Auvergne, voilà un sujet presque banal tellement ils sont encore nombreux dans nos petits villages auvergnats.
Sauf que celui de St Simon, près d’Aurillac, mérite vraiment toute notre attention. A mes yeux, il concentre à lui seul toutes les caractéristiques définissant un Arbre de Sully, il en est l’archétype parfait !
C’est d’ailleurs une vedette locale, il fait la fierté du village et ne laisse pas indifférent les visiteurs de passage. Et bien qu’il n’y ait pas encore eu d’inventaire officiel des arbres remarquables dans le Cantal, il est déjà cité dans plusieurs publications dont l’excellent ouvrage de Georges Feterman « Arbres d’exception : les 500 plus beaux arbres de France ».
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Lioranus, Gargantua et Abieti : les Rois du Lioran, Cantal
« En ce jour mémorable du 19 aout 1994, trois sapins vénérables furent sacrés Rois du Lioran. Puisse leur ombre durer encore longtemps. »
Ces quelques mots inscrits sur une pancarte en bois montrent l’attachement des Cantalous aux sombres sapinières du Plomb du Cantal. Pourtant, ce massif forestier ininterrompu sur 2600 hectares n’a pas toujours eu bonne réputation… Durant le Moyen-Age, cette forêt sombre était l’objet de toutes les peurs car peuplée de loups, d’ours et de brigands. Les voyageurs la traversaient à leurs risques et périls. Désormais, les touristes y pénètrent volontiers pour rendre visite à Lioranus, Gargantua et Abieti.
[ Alerte dépérissement ] Le marronnier de Vézac, Cantal
En préparant l’article sur le marronnier du parc Mistral à Grenoble, j’apprenais que le doyen de cette espèce coulait des jours heureux depuis 400 ans près d’Aurillac dans un petit village du Cantal. De passage chez les Cantalous, je ne manquais pas de lui rendre une petite visite. Mais je ne m’attendais pas à ce genre de rencontre ! Je n’ai pas eu besoin de le chercher bien longtemps… Sa silhouette dépouillée sur la colline dominant le village se repère de loin…
Le tilleul de la Liberté du Vigean, Cantal
Un tracto-pelle achève le tilleul de la Liberté du Vigean.
Dans son édition du 19 octobre dernier, le journal « La Montagne » [1] nous informait que les rafales de vent de la veille avaient eu raison du tilleul planté en 1789 et que par décision du maire, l’arbre avait été abattu car il menaçait de tomber sur la route. On s’interrogera quand même en apprenant qu’il à fallu l’aide d’un tracto-pelle pour abattre un tilleul menaçant de tomber !!!
Et à bien regarder la photo du journal, on s’apercevra facilement qu’au moins une branche maîtresse montre encore des signes de vigueur réelle.On est en droit de s’interroger quand à la célérité de M. le maire de faire abattre cet arbre; certainement sans consultation de son conseil municipal et de ses 825 administrés et certainement aussi sans l’expertise d’un professionnel avisé. Continuer la lecture