Le calocèdre du parc de Richelieu, Indre-et-Loire

Nouvel article d’Aurélien, qui a le don de dénicher des pépites!

Le calo-quoi ? Ah oui, cette chronique va traiter d’un arbre remarquable dont l’essence ne parle pas à grand monde. Si vous pensez que le mot « cèdre » peut vous donner un indice, détrompez-vous, le seul point commun avec les vrais cèdres, c’est qu’ils appartiennent tous deux à la famille des conifères. En réalité, le calocèdre est un arbre qui ressemble plutôt au thuya géant, au point de parfois les confondre. Heureusement, le « Castor masqué » décrit dans un très bel article (ici) que je vous conseille de découvrir, les caractéristiques de cette essence méconnue.
A cela, j’ajouterai une astuce qui a réussi à coup sûr lorsque j’avais un doute : seules les branches basses du calocèdre, peuvent être conséquentes et sont toujours ascendantes. Le sujet que nous allons voir ici en est une magnifique démonstration.
Direction l’Indre et Loire en Touraine, pour découvrir l’un des plus beaux représentants français de l’essence.

Le Parc de Richelieu

Il y a tant de choses à dire sur ce lieu prestigieux de 475 hectares accessible au public que limiter cet article aux arbres pourrait sembler une insulte. Rassurez-vous, il n’en est rien et le prestigieux parc de Richelieu, dans son entité, ne mérite que respect.
Pour ne parler que d’arbres, on y trouve des allées interminables de marronniers et de platanes, une quarantaine de séquoias, des arbres de Judée, des cèdres, des cathédrales de cyprès chauves dont les plus gros frôlent les 5m de circonférence…Bref, un endroit que j’avoue avoir découvert à la va-vite mais qui mériterait vraiment une découverte plus approfondie. Toujours est-il que lors cette visite éclair, un arbre m’a sauté aux yeux. Planté sur un ilot carré entouré de douves, apprécié pour sa roseraie, j’emprunte l’unique pont qui y accède et découvre, alors que je l’avais vu de loin, un magnifique calocèdre.

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