Le Micocoulier à la vierge, Ste Maxime (Var)

Trois micocouliers devant l’église d’un village méditerranéen… comme une invitation à se reposer et à palabrer sous leur ombre légère.
Il ne manque plus que les joueurs de boules et la terrasse d’un petit café pour compléter le tableau du parfait village sudiste 🙂
Mais à y regarder de plus près, un détail ne colle pas avec le décor…
La petite place de l’église de Ste Maxime présente en effet une curieuse singularité : une statuette de la Vierge a été placée dans le tronc d’un micocoulier.

Il faut savoir que si la tradition ancestrale des Arbres à la Vierge se pratique encore dans le Nord-Est de la France, elle est en revanche totalement absente en Méditerranée. Et c’est d’autant plus surprenant que cette vénération ne concerne pas un chêne, comme c’est souvent le cas.
Alors pourquoi une telle vénération pour ce micocoulier ?

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Les vieux oliviers de la chapelle Ste Eulalie à Hyères dans le Var

Débutons la nouvelle année avec un arbre hautement symbolique : l’olivier !
Il est symbole de paix, de force, de longévité, de victoire… Il réunit à lui seul, ce que l’on peut souhaiter de meilleur pour 2018 🙂
Alors pour les fidèles lecteurs du blog, je vous offre de l’olivier d’exception.
Je ne vous propose pas un produit « au rabais » arraché à sa terre natale pour servir de carrefour giratoire dans une zone commerciale de banlieue, mais un pur joyau de la terre varoise à découvrir.

 

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« Le Magnifique » d’Alon, St-Cyr-sur-mer, Var

Surnommé le « romanichel des bois » à cause de son caractère colonisateur de la garrigue (Pardé, 1957), le Pin d’Alep souffre d’une très mauvaise image auprès des provençaux.
C’est simple, on l’accuse de tous les maux !
Il a la sinistre réputation de propager le feu (il favorise le développement de la broussaille sous son houppier clair et donc les risques d’incendies, et est lui-même très inflammable), mais aussi celle de dévaloriser la forêt en étant un arbre de piètre qualité et en éliminant le chêne.
Bref, c’est le mal aimé de la garrigue !
Alors, lorsqu’on rencontre un Pin d’Alep remarquable, qui plus est remarqué et signalé par les provençaux eux-mêmes, on peut le gratifier du surnom  « Le Magnifique »… car il le vaut bien !

pin-alep-st-cyr-sur-mer9 Continuer la lecture

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Le vieux tamaris de Saint-Cyr-sur-Mer, Var

Sur la côte varoise, les stations balnéaires se suivent… et ne se ressemblent pas!
Bien loin de l’image des côtes bétonnées véhiculée par certaines portions du littorale méditerranéen, le Var a su conserver sa forêt (3ème département forestier de France) jusqu’aux rivages de la Grande Bleue.

Tandis qu’à Bandol, de vieux pins parasols étendent leur houppier au milieu des villas.
A Sanary-sur-mer, les troncs argentés des pins d’Alep s’accrochent à la côte rocheuse.
A Hyères, les 7 000 palmiers ont fait la réputation de la cité.

A St Cyr-sur-mer, de vieux tamaris s’alignent sur la promenade du bord de mer.

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Le genévrier du lac de Sainte Croix, Var

Anaïs a apparemment une affection particulière pour les conifères! En effet, après le sapin de Rioumajou, elle nous emmène à la découverte d’un discret genévrier rencontré sur les rives du lac de Sainte Croix.

« Certains arbres poussent très lentement et n’attirent pas l’attention comme ce genévrier oxycèdre qui, malgré ses airs broussailleux, cache bien sous sa ramure, le tronc d’un vénérable. Il doit faire plus de 1m50 de circonférence à 1m du sol car il est tout juste possible de l’entourer à deux bras. Quant à sa hauteur, les photos en témoignent. »Le cade de Sainte Croix Anais« Il est rare de nos jours de rencontrer des cades dépassant la taille d’un buisson. Les nombreuses qualités de cet arbre ont suscité l’avidité. Son exploitation sauvage et continue durant des siècles, a eu raison de la plupart des vieux spécimens. »

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