Les Pistachiers des Gorges de Sebou, Maroc

L’oued Sebou dévale des plateaux du Moyen-Atlas en creusant à certains endroits des gorges profondes avant de rejoindre la plaine de Fès.
La richesse géologique de ces contreforts nord offre une palette de couleurs incroyable dans les rouges, orangés ou ocres selon le moment de la journée et tranche avec l’eau turquoise de l’oued. Un site d’une grande beauté mais souvent boudé des circuits touristiques à cause de son accès difficile.
Seule une petite route,  la R504, permet de traverser ce paysage singulier entre Séfrou et El Menzel.

Malgré le manque de desserte, l’activité rurale est très forte et orientée sur la culture des oliviers et des vergers (les cerises de Séfrou sont réputées dans tout le Royaume) et motivée par la proximité de grandes agglomérations.
Mais dans cet environnement très particulier, ici l’arbre roi est le Pistachier.
De vénérables spécimens sont intégrés à la vie paysanne depuis des générations et leurs silhouettes typiques représentent de formidables marqueurs de paysage.

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Le peuplier blanc du Pont d’Avignon

Voilà certainement l’arbre le plus emblématique d’Avignon, placé sur l’île de La Barthelasse entre deux rives du Rhône et face au célèbre Pont Saint Bénézet : un peuplier blanc qui s’offre l’une des plus belles vues sur la cité des Papes depuis plus de cent ans.

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Les magnolias de la Promenade du Peyrou, Montpellier

La Promenade du Peyrou est le trait d’union entre le centre historique et l’aqueduc Saint-Clément. C’est l’un des sites les plus visités de Montpellier, et un passage quasi obligé pour tous ceux qui souhaitent se rendre au jardin botanique (cf. article 1 et 2).
Attention, « C’est pas le Pérou » mais « Le Peyrou » (un tas de pierres en occitan) 😉 !
Que l’on distingue en deux parties :
– la promenade haute, menant de l’Arc de Triomphe au château d’eau, en passant par la Statue de Louis XIV
– la promenade basse, en contrebas de l’arrivée de l’aqueduc et agrémentée par deux jolis bassins carrés.

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Les vieux érables de l’Atlas marocain

Le sujet n’est pas nouveau, de vieux érables avaient déjà été dévoilés l’an dernier dans un article du blog des Têtards. Il s’agissait de deux érables sur le causse d’Ifrane.
Cette première rencontre m’avait beaucoup surpris, mais en continuant mes balades dans le Moyen-Atlas, je me suis aperçu finalement que la situation n’avait rien d’exceptionnel. Les spécimens vénérables sont assez fréquents dans ces montagnes marocaines.
Voici d’autres sites où il est possible d’en observer.
Parmi les érables, il semble que seule l’espèce érable de Montpellier pousse de façon spontanée dans le Moyen-Atlas entre 1600 et 1900m d’altitude. Elle ne se mélange pas aux vastes cédraies, mais se trouve plutôt dans une version pastorale dans les milieux ouverts destinés aux parcours des brebis.

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Arbres étranges de la Forêt de la Grande Chartreuse (Isère)

La Grande Chartreuse a reçu le label Forêt d’Exception en 2015, un titre prestigieux décerné à seulement sept massifs forestiers en France.

Mais qu’a-t-elle de vraiment si exceptionnel pour mériter ce label ?
Bien sûr, l’immensité des sapins force l’émerveillement, le silence est envoûtant et le côté sauvage qui s’en dégage fascinant… mais finalement, tout comme de nombreux autres massifs alpins !
Pourtant, en parcourant ce lieu chargé de mémoire et d’histoire, on ressent une atmosphère d’une grande sérénité et dans les zones qui sont dédiées au silence (proximité du monastère oblige), le calme est presque trop pesant.
C’est dans cette ambiance particulière que j’ai remarqué un comportement étrange des arbres de ce massif.
Curieusement, les arbres de la Grande Chartreuse semblent s’acharner à vouloir conquérir à tout prix les rochers. On est face à un comportement limite obsessionnel ! Mais là où cela devient vraiment étrange, c’est qu’ils ne s’attaquent pas à n’importe quelle zone rocheuse, uniquement aux gros blocs descendus tout droit des cimes et venus s’échouer dans l’étage forestier… comme s’ils ne supportaient pas cette intrusion minérale dans leur monde végétal.
Vraiment bizarre… et vous découvrirez dans les exemples suivants, que différentes espèces parviennent même à s’associer entre elles pour arriver à leur fin : immobiliser durablement le rocher au sol !

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