Masqué par la colline de Pressembois où trône le célébrissime Chêne de Venon, un autre chêne solitaire fait des efforts désespérés pour essayer d’attirer l’attention du public. Mais c’est peine perdue, personne ne le remarque et il continue à vivre dans l’ombre de la Star grenobloise.
Quel dommage car il a pourtant une drôle de singularité… une originalité qui devrait fasciner les amoureux de la nature 🙂
Archives de catégorie : Chênes sessiles
Arbres remarquables en Forêt de Meudon (Hauts-de-Seine)
La Forêt de Meudon tient une place à part dans le cœur des franciliens. Elle est bien plus qu’un simple poumon vert dans l’agglomération parisienne. C’est aussi la Forêt Domaniale la plus proche de Paris. A ce titre, elle remplit pleinement son rôle de forêt récréative en offrant une large palette d’activités possibles que ce soit pour se ressourcer et ou pour s’évader en pleine nature. Mais une nature qui n’a plus rien de « sauvage », ce massif de plus de 1 000 hectares a été entièrement façonné et soigné par la main de l’homme depuis des siècles. Elle fait en effet parti de ces forêts royales d’Ile de France avec ses grandes allées forestières en étoile tracées au cordeau pour la pratique de la chasse à courre. Elle constituait une vaste réserve de chasse entre Paris et Versailles (l’ancienne Forêt du Rouvray), tout en restant la propriété du Château de Meudon.
Le patrimoine arboricole prend naturellement dans cette forêt historique tout son sens.
Je vous propose dans ce court article de découvrir la Forêt de Meudon à travers trois arbres vedettes, dont le destin est intimement lié à la présence humaine :
– Les Cèdres de Jussieu pour la touche d’exotisme
– Le Chêne des Missions pour le côté artistique
– Le Chêne de la Vierge pour sa fonction spirituelle
Le Chêne de la Résistance en Forêt de Tronçais, Allier
Réédition de l’article suite au piratage.
La Forêt de Tronçais est sans aucun doute la plus belle vitrine de nos chênaies françaises. Dans cette vaste forêt du centre de la France, certains chênes exceptionnels ont fait l’admiration des forestiers. Ils les ont baptisés et conservés pour les générations à venir. C’est le cas du Chêne de La Sentinelle, des Chênes Jumeaux, du Chêne Stebbing-II, du Chêne de la Bouteille, du Chêne St-Louis, du Chêne Carré, du Chêne de Montaloyer, ou encore du regretté Chêne Jacques-Chevalier…
Durant l’année 2010, tous ces grands chênes ont fait l’objet d’un bel article sur le blog du Krapo arboricole. Tous ? Non ! Car il en est un que j’affectionne tout particulièrement et qui mérite lui aussi d’entrer dans la cour des Grands (puis au Panthéon des Grands Arbres).
Pour aller à sa rencontre, il faut s’enfoncer au cœur la Réserve Biologique, dans les derniers vestiges de la Futaie Colbert. Dans cette forêt relique, il existe un chêne extraordinaire par ses dimensions hors-normes et ses liens historiques avec les hommes. D’ailleurs, il est tellement fascinant qu’il a changé plusieurs fois de noms au cours de sa vie. Peu d’arbres peuvent se vanter d’avoir eu une tel destin…
Voici l’histoire du Chêne de la Résistance.
Le gros platane, le chêne Henri IV et le vieux châtaignier, Ille-et-Vilaine
J’avais mis à profit le week-end de Pâques dernier pour aller rendre visite à quelques vénérables costarmoricains (déjà présentés ici et là). Ces visites dominicales s’étaient concluent par la « découverte » d’un patriarche jusque là non inventorié (ici) et la « re-découvete » d’un chêne figurant sur une carte postale ancienne. Toutefois, ce ne furent pas les seules trouvailles de choix de ces deux journées…
Le chêne des Hindrés, Paimpont, Ille-et-Vilaine
Rares sont les arbres forestiers d’exception en Bretagne, le chêne des Hindrés à ma connaissance est l’un des plus remarquables d’entre eux…
Il est situé au nord-est de la forêt de Paimpont (ou forêt de Brocéliande), dans la seule partie domaniale du massif.